Delvau, 1866 : s. f. Garnement, vagabond, fainéant, — dans l’argot du peuple. Quelquefois la même expression est employée dans un sens amical, comme, par exemple, pour convier quelqu’un au départ : Allons, en route, mauvaise troupe ! lui dit-on.
France, 1907 : Les mots sont généralement précédés de En route. C’est l’expression employée, depuis le premier empire, par les sous-officiers qui avaient du mal à faire lever et mettre en marche les jeunes soldats.
Le régiment à passé,
Il faut que je le rattrape,
Bah ! qu’importe ! sans souci,
En route, mauvaise troupe !
Le principal, ce coup-ci,
C’est d’arriver pour la soupe,
Et pour la bataille aussi.
(Jean Richepin)